L’échec…
Si je voyais dans l’échec une opportunité pour mieux me connaître et évoluer ?
Nous avons parlé du regard des parents sur leur enfant qui tombe des centaines de fois (2000 fois en moyenne paraît-il !) avant de savoir marcher, mais nous pouvons aussi faire référence à des personnes célèbres comme Thomas Edison qui a déposé plus de 1.000 brevets, mais a fait face à chaque fois à une longue série de ratés. On raconte que pour créer la première ampoule électrique, il a dû s’y reprendre des milliers de fois.
Nous pouvons aussi évoquer Charles Darwin, élève médiocre, qui abandonne successivement ses études de médecine et de théologie avant de devenir un des plus grands naturaliste de l’Histoire, ou encore JK Rowling qui a subi bien des revers avant le succès de Harry Potter.
Nous oublions trop souvent de percevoir les échecs comme des expériences.
Bien entendu, ces expériences pourront être désagréables, mais elles seront toujours utiles : pour repérer ce qui n’a pas fonctionné et éviter de le refaire, pour identifier un point à améliorer, une faiblesse à combler.
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Alors, comment voir dans l’échec un moteur de changement et de progrès ?
1 – Situer l’échec dans son juste contexte
Situer un échec, c’est d’abord arrêter de le prendre de manière personnelle, comme s’il émanait d’une volonté extérieure qui était dirigée juste contre nous, qui nous empêchait d’avancer et d’avoir droit au bonheur (d’où les sentiments de colère mais aussi d’injustice qui peuvent surgir devant un échec).
C’est également penser l’échec comme le produit d’un ensemble de paramètres, dont certains sont dépendants de nous. C’est donc accepter que nous avons une part de responsabilité dans le fait de ne pas être parvenu au résultat que nous souhaitions (par exemple, si j’ai raté un examen, je peux reconnaître que le jury était particulièrement strict mais que sur plusieurs points j’ai manqué de connaissances et donc d’assurance).
Cette modification de notre perception nous invite à regarder l’échec dans un cadre plus large, qui nous permettra d’analyser les causes de notre échec de manière beaucoup plus objective et réaliste.
2 – Relativiser
Vous vous souvenez peut-être de ces fameuses lunettes que nous portons et qui nous font voir le monde avec une vision qui nous est propre ? Cette vision nous amène souvent à déformer la réalité donc il est toujours utile d’essayer de prendre du recul et de se demander si notre classification dans la case “échec” n’a pas été un peu rapide et exagérée.
La technique de la réfutation dont nous avons parlé à propos de nos croyances limitantes (Bulle de Bonheur #29) peut s’avérer bien utile ici aussi : est-ce vraiment un échec ? Sur quels critères je me base pour dire cela ? Mon conjoint, mes amis, mon boss voient-ils la même chose que moi ? Que restera-t-il de cet événement dans 3 ou 5 ans ?
3- Voir l’échec comme une étape vers la réussite
L’apprentissage de la marche, Edison, Darwin, les musiciens, les sportifs… Tous ces exemples témoignent de la nécessité de passer par des échecs pour mieux réussir après. Comme les Nord-Américains l’enseignent très tôt à l’école, l’échec fait partie de notre processus normal d’apprentissage. Dans cette vision, l’erreur a une signification beaucoup plus positive : elle est mieux acceptée car on la voit comme un indicateur positif. Elle nous montre ce que nous devons travailler, améliorer ou encore ce que nous devons éviter. Car oui, chaque échec est porteur d’une leçon !
4- Identifier la leçon que l’échec renferme
Une expression populaire nous dit “savoir tirer les leçons de ses échecs” ? Lorsque vous avez le sentiment de vivre un échec, demandez-vous ce qui se cache derrière l’autre facette de l’échec. Derrière le côté désagréable, frustrant de ne pas arriver à ce qu’on souhaite, il y a en effet matière à tourner la situation à votre avantage. Humilité, volonté, et réflexion vont être nécessaires : volonté pour sortir de la rancoeur, pour arrêter de ressasser – temps de réflexion pour analyser la situation, faire le point sur ce qui n’a pas fonctionné mais aussi sur ce qui a fonctionné.
Cela permet de connaître les éléments que vous allez poursuivre, ceux que vous allez éviter ou travailler. Vous allez ainsi pouvoir vous fixer de nouveaux objectifs. Par exemple au bureau, vous travaillez d’arrache-pied sur un appel d’offre et votre projet est recalé. La déception est là, cependant, pester, râler, en vouloir à la Terre entière, rendre les autres responsables vous empêche d’avancer. Alors qu’essayer de prendre du recul, analyser les raisons de cet échec, comprendre ce qui a fonctionné et moins bien fonctionné vont vous faire avancer, tant vous que vos équipes.
5- Partager
Parlez avec votre entourage : votre conjoint, vos amis ou quelqu’un de votre famille, un collègue, un professionnel peut vous aider à traverser ce que vous vivez comme une épreuve. Déposer les émotions désagréables qu’a généré la situation d’échec, prendre du recul, analyser les causes de l’échec ou envisager de nouvelles pistes… Il peut être utile de sortir de sa solitude et de partager avec des personnes de confiance.
Et rappelez-vous que vous n’êtes pas ce que vous faites ! L’échec d’un projet n’est pas l’échec de votre personne.
Les bienfaits
L’échec est un élément pour notre développement et notre croissance. Il est une mise en lumière de nos manques, un instrument de connaissance de soi et un indicateur précieux sur nos chemins de vie.
L’échec nous rend plus lucide et plus combatif.
L’échec est source de créativité : il invite à se réinventer et à trouver de nouvelles solutions.
En bref
Je retiens cette semaine :
- L’échec fait partie du processus normal de l’apprentissage.
- Changer de regard sur l’échec permet de le voir comme une expérience, un outil de connaissance de soi, d’ouverture et de croissance.
- L’expérience c’est une fenêtre qui s’ouvre sur de nouvelles opportunités.
Allez Hop, je me lance ! Je surmonte l’échec
A vous de jouer chers auditeurs, transformez vos échecs en expérience et prenez 2 minutes pour réfléchir aux apprentissages et aux nouvelles opportunités rencontrées à la suite d’une expérience difficile.
Avec Bulle de Bonheur, prenez le temps d’être heureux !