Les pensées positives… La couleur de nos pensées est liée à la couleurs de nos émotions. En fait, vivre une émotion agréable nous entraîne à vivre une pensée positive. Alors que vivre une émotion désagréable nous entraîne à vivre des pensées négatives.
La nuisance des pensées négatives
Le vécu
Vous l’avez certainement déjà expérimenté : quelquefois, des pensées négatives se forment dans notre esprit et tournent en boucle. En réalité, ces pensées nous enlèvent une grande partie de notre énergie et nous empêchent de nous concentrer. Pensées sombres, pensées noires, pensées limitantes… D’ailleurs, quelles que soient leur couleur, leur forme, elles impactent notre perception, notre comportement (isolement, mauvaise humeur, agressivité, tristesse). De ce fait, ça impacte les relations avec notre entourage.
La remarque d’un proche qui nous blesse. Ou bien une erreur commise au travail qu’on ressasse, une mauvaise nouvelle, une rupture amoureuse… Tous ces événements qui peuvent jalonner notre vie ont un vrai pouvoir de nuisance sur notre bien-être. D’ailleurs, ils nous entraînent souvent dans un processus d’auto-accusation, de jugement et de généralisation. Rien de tel pour alimenter nos fausses croyances et nous conforter dans des scénarios limitants (voir Bulle de Bonheur #29 je dépasse mes croyances).
Les types de pensées négatives
Les développements récents de la psychologie ont mis en évidence l’importance de la manière de penser et ont permis d’identifier des “types” de pensées négatives. En voici quelques exemples :
Le filtre mental
C’est celui qui nous amène à focaliser sur le négatif et à ignorer, voire dévaloriser le positif. Par exemple, après un dîner où j’ai fait trop cuire la viande, où un invité n’a pas pris de dessert et où le diner prévu dehors à fini à l’intérieur à cause d’une averse. Si on me pose la question « comment ça c’est passé ». Je vais répondre. “c’était totalement raté : il faisait un temps de cochon, mon plat était trop cuit et certains n’ont pas aimé mon dessert”.
L’utilisation des verbes devoir et falloir
devrait, ne devrait pas, doit, il faut. En fait, ces verbes amènent à penser que nous sommes privés de choix, que nous sommes contrôlés par l’extérieur.
Les étiquettes, le blâme, la victimisation
Mettre une étiquette. Au lieu de se dire “je me suis trompée”. Je dis “je suis nul”,“je ne suis pas une manuelle”…
Le blâme, c’est s’accuser à tort ou accuser les autres… “c’est de ma faute, j’aurais dû y penser” ou “mes parents ne m’ont pas appris à demander”
La victimisation : “pourquoi moi ?” – “c’est à cause de…” – “ce n’est pas ma faute” – “oui,,, mais…”. La victime rejette la responsabilité sur l’extérieur.
On imagine bien que ces façons de penser vont aller contre la construction d’une bonne image de soi, car notre manière de penser est en lien direct avec l’estime de soi.
Mais la bonne nouvelle, c’est que notre manière de penser peut changer !
Et si je créais mon incubateur de pensée positive ?
Ouvrir la voie à la pensée positive
Les pensées négatives pompent notre énergie et nous ôtent nos forces. En fait, stopper totalement ces pensées est certainement illusoire dans un premier temps. Cependant, les limiter est possible. En définitive, c’est nécessaire de s’y atteler pour éviter d’alimenter ces pensées et leur donner de la force. Comme à l’image de la petite boule de neige qui dévale la pente et grossit de plus en plus en plus pour finir par devenir un obstacle bien réel.
Couper la source d’alimentation
Mettre fin à ses idées négatives peut d’abord se faire en coupant la source d’alimentation de ces pensées. Tout d’abord en identifiant cette source et en veillant à s’en éloigner. Par exemple, les nouvelles télévisées, blog, personnes déprimantes …. Ensuite, en provoquant nous même la coupure par une action qui va mettre fin à la rumination. Comme méditer, bouger. En réalité, l’activité physique va permettre de débrancher le mental.
Déprogrammer son cerveau
Plus difficile mais plus efficace aussi, réduire ses pensées peut se faire aussi en “déprogrammant” notre cerveau.
C’est pourquoi, Elisha Goldstein, doctorant et auteur du récent «Uncovering Happiness» («révéler le bonheur») propose une méthode pour venir à bout du cercle infernal dans lequel nous emportent nos idées négatives. En définitive, il s’agit de déconstruire notre schème de pensée, c‘est à dire déconstruire chacune des 4 étapes du processus par lequel se produisent nos idées négatives.
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Comment pratiquer la pensée positive ?
Les bonnes questions
- 1 – noter vos pensées négatives.
- 2 – coucher sur papier les sensations physiques qu’elles produisent.
- 3 – écrire les émotions associées
- 4 – être attentif à décrire votre comportement.
En fin de compte, l’idée est ensuite de reproduire la même méthode à chaque fois que se présente un cycle de pensées négatives, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il disparaisse.
Comme le suggère Eckhart Tolle (Bulle de Bonheur #25 le pouvoir du moment présent), il s’agit de se faire l’observateur de nos propres pensées. Afin de permettre à notre mental d’éviter de prendre le pouvoir sur nous mais que nous reprenions le pouvoir sur notre mental.
Cependant, il est possible que vous ne puissiez pas identifier tout de suite vos pensées négatives. Car celles-ci, nous l’avons évoqué, peuvent être tellement inconscientes qu’il nous est impossible d’associer notre état (malaise, anxiété, découragement…) à une pensée. Alors, Elisha Goldstein propose d’observer nos mauvaises habitudes. Mais aussi, les comportements qui nous découragent, nous énervent. Souvent, ce seront des comportements qui sortent de la normale par leur excès. Comme trop boire, trop manger, trop stresser, trop culpabiliser… En vous concentrant sur ces attitudes, vous parviendrez à remonter à la source de vos pensées.
Être créateur de notre pensée positive
En psychologie positive, les recherches se sont portées sur le pouvoir de la pensée positive, et notamment sa capacité à nous faire vivre l’expérience d’émotions positives. Ainsi, elles ont pu mettre ainsi en relief le processus par lequel nous allons pouvoir réduire nos pensées négatives. Alors, nous pourrons effectuer des transformations et retrouver une attitude plus rationnelle.
Être acteur de nos pensées ne signifie pas nier ou mettre de côté nos pensées négatives, mais savoir mettre le focus sur la pensée positif et générer ainsi un cercle de pensées plus vertueux.
Nous avons déjà évoqué plusieurs façons d’influencer positivement notre pensée :
– pratiquer la gratitude (Bulle de Bonheur #20)
– utiliser un langage positif (Bulle de Bonheur #31)
– faire preuve d’optimisme (Bulle de Bonheur #23)
– cultiver la joie (Bulle de Bonheur #9)
– pratiquer la visualisation et remplacer le négatif par le positif (Bulle de Bonheur #29 je dépasse mes croyances)
Le principe de Losada
Répétons le, il ne s’agit en aucun cas de se dire que nous devons éradiquer toute pensée négative… Avec le nombre de pensées que nous avons par jour (environ 6000). Et aussi, le nombre de sources négatives qui nous entourent, c’est impossible. En réalité, il s’agit seulement de les compenser en produisant davantage de pensées positives, afin de parvenir au fameux ratio de Losada.
Ce ratio a été mis en évidence par Marcial Losada, un chercheur mexicain qui a beaucoup observé les interactions humaines. Tout d’abord, il a déterminé que les relations harmonieuses, satisfaisantes étaient celles dans lesquelles on comptait au moins 3 remarques ou commentaires positifs pour 1 remarque ou commentaire négatif. Ainsi, si j’ai 3 fois plus de pensées positives que de pensées négatives, alors mon cycle de pensées aura une influence positive sur mon comportement.
Pratiquer la pensée positive avec Gaël Chatelain
Enfin, Bulle de bonheur vous partage la proposition de l’écrivain et conférencier Gaël Chatelain. En effet, ces propos semble bien résumer plusieurs des trucs que nous vous avons proposés jusqu’à présent pour mettre plus de bulles de bonheur dans votre quotidien. Comme une sorte de rituel au fond, l’idée est de pratiquer 4 pensées positives :
- 1 – aujourd’hui, je vais faire quelque chose d’utile (y penser donne un but et énergise)
- 2 – aujourd’hui, je vais faire quelque chose pour moi
- 3 – je suis quelqu’un de bien (ridicule ? Persistez, vous allez trouver ça très bénéfique !).
- 4 – je suis vivant (oui, c’est basique mais cela fait du bien !).
Le mémento de la pensée positive
- Les pensées négatives nous enferment et limitent nos choix.
- Pratiquer la pensée positive permet de se mettre dans un cercle vertueux car nos pensées influencent notre perception donc nos choix et par conséquent nos comportements.
- Je peux pratiquer des pensées positives avec la gratitude, la visualisation créatrice, le langage positif ou encore l’optimisme …
Allez hop, je me lance ! je pratique la pensée positive
A vous de jouer ! 2 minutes pour identifier une situation qui a généré des pensées négatives. Inversez votre mode de pensée et trouvez 3 éléments positifs pour chaque élément négatif que vous aurez relevé.